28 nov. 2004

Jaisalmer, Radjasthan

Depuis l'hôtel Suraj, chambres-suites, au dernier étage ouvragé d’un ancien palais de commerçant dans les ruelles de la vieille ville. Pierre ocre, sols usés, lustrés par les passages. Jaisalmer, endroit fabuleux, bien mieux décrit dans les guides que je ne saurais le faire : vous échappez à la description.
 C'est tellement tranquille que je refais trois fois le même dessin.


Je suis resté seul tandis que Ma et Germ sont allés faire un tour en chameau. Il est quatre heures. Tout est paisible dans la chambre ombragée aux confins de l’Inde et du Pakistan. Heureusement qu’il y a eu partition, sans quoi, j'aurais dû écrire « au milieu de l’Inde », ce qui aurait fait moins bien. A soixante kilomètres « Lunar », le dernier village du désert avant la frontière. Seuls les battements d’ailes des pigeons et les exclamations d'enfants. Un souffle anime parfois la moustiquaire tandis qu’en face, le couchant rougit déjà le mur de grès. Le désert n’est pas loin.

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