Huit heures de
route indescriptibles de Dehli à Pushkar. Les obstacles, la couleur locale ont été mille fois
rendus : ils existent. Singes, vaches, buffles, éléphants, piétons, rickshaws,
motos, vélos, camions, voitures, autocars, minibus, tout cela virevolte et
s’emboîte. Il suffit de fermer les yeux et tout se passe. En route, je rêve à
une maladie grave qui me permettrait un rapatriement d’urgence par la Rega. Ma
se régale de tout de qui l’entoure. Germ doute encore, semble osciller entre
émerveillement et effroi. A l’arrivée, je suis juste content de ne pas être
rendu à l’état d’Eric von Stroheim dans la Grande Illusion.
A Pushkar, c’est la
foire annuelle aux chameaux. Pour un moment, jetlag oblige, je m’y sens aussi à l’aise qu’un rajasthani téléporté sur le
Plan du Fou dans les alpes un 15 février. Trois heures de l’après-midi, nous branchons sur réserve et allons faire un tour en ville.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire