Lundi
30,
Vat
pour temple , Prah pour Bouddha, Tat pour cheveux
Plus
« Bodnath » au Népal que tous ceux que nous avons visités jusqu’ici. En ce
jour de congé, beaucoup de visiteurs locaux, surtout des fidèles qui prient,
qui se font photographier en groupe devant les autels. De temps à autre, une
cloche unique grave et fêlée sonne. Une seule note. Jusqu’à ce qu’une autre,
plus haute, prenne le relais puis s’arrête sur on ne sait quel code, aléatoire
comme le vent. Un moine, intrigué, regarde ce que j’écris, me dit quelque
chose. On se sourit sans se comprendre. Les sandales de Ma sont toujours là-bas
vers le chedi énorme.
Deux
statues habillées en sorte de pères Noël, étoffes rouges y compris sur la tête.
Les gens écrivent sur de grands bandeaux d’étoffe jaune en rouleaux qui seront
un jour drapés autour du Chédi.
A
la différence de Bodnath où les fidèles qui tournent inlassablement autour de
l’immense stupa sont des moines et des personnes modestes, certains rampant
même sur des sabots de bois fixés à leurs mains, les gens d’ici tournent une
seule fois, les mains jointes, en costume de faux Gucci, en tee-shirt et jeans,
vidéo numérique en bandoulière.
Midi,
les bus se vident de leurs passagers.
Midi
et demie, ils repartent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire